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  • 26/10/2021
  • Actualité

Dans les grandes villes, la pénurie de partenaires sociaux accroît le risque de pauvreté


L’organisation de lutte contre la pauvreté infantile Fondation Pelicano tire la sonnette d’alarme : « nous nous dirigeons vers une grave pénurie de partenaires sociaux, tandis que les demandes d’aide augmentent de 145 %.

L’organisation de lutte contre la pauvreté infantile Fondation Pelicano constate une augmentation constante des demandes d’aide financière. En 2020 déjà, nous avions observé une augmentation de 300 % par rapport à l’année précédente et cette année, l’augmentation se poursuit. En outre, le fossé entre les zones rurales et les zones urbaines, où l'anonymat est plus important, menace de se creuser davantage : les grandes villes manquent de partenaires sociaux. Seul 22 % des partenaires sociaux avec lesquels la Fondation Pelicano collabore sont actifs dans une grande ville. Pourtant, le risque est d’autant plus important dans ces grandes villes. À l’occasion de la Semaine de la lutte contre la pauvreté infantile, la Fondation Pelicano exhorte les grandes villes à attirer plus de partenaires sociaux.

Les enfants vivant dans les zones urbaines sont plus exposés à la pauvreté que les enfants des zones rurales. Le taux de pauvreté dans les grandes villes est jusqu'à 18 % plus élevé qu'ailleurs. En raison de l'anonymat plus présent dans les grandes villes, la population éprouve souvent plus de difficultés à trouver de l'aide pour sortir de la pauvreté. Les expériences concrètes menées par l'organisation de lutte contre la pauvreté infantile Fondation Pelicano, qui aide actuellement 1 425 enfants et jeunes adultes à jouer pleinement leur rôle dans la société, en sont la preuve. Seuls 17,3 % (247) des enfants Pelicano vivent dans une grande ville. Cela signifie que nettement moins d'enfants trouvent l'aide appropriée dans une grande ville, et ce, en raison de la pénurie de partenaires sociaux dans ces régions.
 

Un manque criant de partenaires sociaux dans les grandes villes

Les grandes villes disposent de plus d'initiatives et de structures d'encadrement pour lutter contre la pauvreté : ce raisonnement semble logique, pourtant l’inverse est vrai également.  Ces dernières années, le nombre de partenaires sociaux dans les grandes villes affiliés à la Fondation Pelicano n'a guère évolué. Cependant, les demandes d'aide ont augmenté de manière drastique (en raison du coronavirus). Proportionnellement, l'écart entre le nombre de partenaires sociaux en milieu urbain* et en milieu rural est plus important que jamais. Sur les 604 partenaires sociaux belges, seulement 22 % d'entre eux se trouvent en zone urbaine. Bruges est première de classe avec 73 partenaires sociaux (12 %). Elle doit donc montrer l'exemple aux autres grandes villes qui, ensemble, comptent seulement 60 partenaires sociaux (10 %). Qui plus est, on ne retrouve aucun partenaire sociaux à Charleroi, Gand arrive en deuxième position en Flandre (28 partenaires sociaux), Bruxelles et Anvers ne comptant au total que 20 partenaires sociaux.

Les taux de pauvreté dans les zones urbaines atteignent des sommets et les partenaires sociaux qui y sont établis ont du mal à repérer les situations précaires, qui passent trop souvent inaperçues. Sur le terrain, les partenaires sociaux ne disposent pas des ressources pour soutenir toutes les familles vulnérables. Ilsmanquent également de moyens pour garder un œil sur les familles en situation précaire qui ne font pas encore l’objet d’un encadrement. La ville est un environnement anonyme dans lequel il est difficile de déceler les situations précaires. Dans les zones rurales, la situation est meilleure, mais ce sont les moyens financiers qui font défaut.

La situation est particulièrement gravedans les villes wallonnes comme Liège (5 partenaires sociaux), Namur (5) et Charleroi (0), mais il y a également du pain sur la planche à Leuven (2) et à Anvers (9). Christiaan Hoorne, directeur de la Fondation Pelicano : « Cela peut sembler paradoxal, mais là où les besoins sont les plus élevés, le soutien des partenaires sociaux semble être le plus faible.Nous nous dirigeons vers une grave pénurie de partenaires sociaux, ce qui signifie que certaines familles vulnérable ne seront pas repérées ou ne pourront pas être prises en charge. »
 

Le nombre de demandes d’aide grimpe en flèche

La Fondation Pelicano a vu le nombre de demandes d'aide augmenter à nouveau fortement (+145%) depuis les premiers assouplissements liés au Covid et craint que le fossé entre les zones urbaines et rurales ne se creuse davantage. La Fondation Pelicano constate un déséquilibre dans la répartition des partenaires sociaux et dès lors, dans la répartition des aides. Environ 78 % des partenaires sociaux sont établis en dehors des grandes villes et 1 178 enfants Pelicano vivent en dehors des grandes villes. Bien que le taux de pauvreté soit élevé, les enfants en situation précaire ne sont pas identifiés en raison de la pénurie de partenaires sociaux. Christiaan Hoorne espère que les partenaires sociaux continueront à migrer vers les régions urbaines : « Nous espérons pouvoir convaincre de nombreux nouveaux partenaires sociaux de s’établir dans les zones urbaines et nous garantirons des moyens suffisants pour qu’ils puissent effectuer leur travail correctement. »

La Fondation Pelicano va prendre la situation en main pour améliorer la situation dans les villes. Avec le soutien de la ville d’Ypres, nous organisons la campagne « Tous à table avec la Fondation Pelicano. » dans les écoles de la ville. L’organisation de lutte contre la pauvreté infantile lance également un appel aux différents services municipaux à devenir des partenaires sociaux afin de faire la différence ensemble.
 

Mettons fin à la pauvreté infantile avec nos nouveaux ambassadeurs, An Miller et Filip Peeters

La Fondation Pelicano est nom reconnu en matière dela lutte contre la pauvreté infantile partout en Belgique et offre actuellement un soutien financier à 1 425 enfants et jeunes adultes avec l’aide de partenaires sociaux. Christiaan Hoorne : « Il est essentiel de collaborer avec les partenaires sociaux. 90 % des demandes que nous recevons transitent par eux. Ils sont nos yeux et nos oreilles : ils connaissent la réalité du terrain ». La Fondation Pelicano n’est jamais en contact direct avec l’enfant (pour préserver son anonymat), tout passe par l’intermédiaire des partenaires sociaux. Ils sont en première ligne et connaissent les besoins de chaque enfant. Ils prennent ces décisions pour les familles sous leur garde et assurent une intégration à part entière et à long terme au sein de la société. Ils jouent un rôle clé dans notre réussite. 

Selon la Fondation Pelicano, il est donc essentiel de collaborer pour aider à éradiquer la pauvreté infantile. Dans cette optique, la fondation organise chaque année la Semaine de la lutte contre la pauvreté infantile (du 11 au 17 octobre) depuis 2020. Elle cherche à sensibiliser la population à cette problématique et à récolter des fonds. Cette année, dans le cadre de la Semaine de lutte contre la pauvreté infantile, la fondation lance la campagne « Stop à la pauvreté infantile ». Pour la première fois, les tout nouveaux ambassadeurs de la Fondation Pelicano se joignent également à la campagne. L’année passée, Kedist Deltour, Miss Belgique, et le couple d’acteur An Miller et Filip Peeters ont adopté ce rôle d’ambassadeurs.

*Grandes villes Bruxelles (1 218 255), Anvers (529 247), Gand (263 927), Charleroi (202 746), Liège (197 217), Bruges (118 656), Namur (111 432) et Louvain (102 275).

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