De quoi un enfant a-t-il besoin pour s’épanouir pleinement ? La réponse à cette question nous permet d’évaluer rapidement si un enfant vit en situation de pauvreté. Il est question de pauvreté infantile lorsque les ressources financières ne suffisent pas à répondre aux besoins fondamentaux. Le manque d’argent plonge les enfants et les jeunes dans un cercle vicieux. C’est là qu’intervient Pelicano Fondation contre la pauvreté infantile. Depuis sa création, en 2009, Pelicano a déjà soutenu durablement plus de 2 600 enfants.
Les chiffres liés à la pauvreté infantile en Belgique
La Belgique a l’un des taux de pauvreté infantile les plus élevés d’Europe : 1 enfant sur 5 grandit encore dans la précarité. Cela représente 513 000 enfants en Belgique. Plus de 500 000 enfants qui n’ont pas la chance de manger un repas chaud chaque jour. Plus de 500 000 enfants dont les factures scolaires restent impayées. Plus de 500 000 enfants dans l’impossibilité de participer à des activités extrascolaires. Cette situation réduit considérablement leurs chances pour l’avenir. Il est temps de changer la donne.
Que faire contre la pauvreté infantile ?
Nous veillons à ce que tous les enfants Pelicano aient les mêmes chances. Grâce à votre soutien financier, nous répondons quotidiennement aux besoins fondamentaux des enfants vivant dans la pauvreté. Quelques exemples concrets :
- nous exigeons que les enfants Pelicano reçoivent au moins un repas équilibré par jour et qu’ils aient suffisamment à manger et à boire ;
- nous veillons à ce que les enfants soient habillés correctement, qu’ils portent une tenue adéquate, mais surtout qu’ils aient des vêtements adaptés aux saisons ;
- nous luttons contre l’exclusion sociale. Les enfants Pelicano peuvent participer à tout : classes vertes, classes de mer, activités sportives extrascolaires, mouvements de jeunesse, vacances d’été... ;
- nous les aidons également sur le plan (para)médical. Nous prenons en charge les frais de nouvelles lunettes, de logopédie, d’accompagnement psychologique, etc.
L’impact de la lutte contre la pauvreté infantile
La Vlerick Business School expose l’impact de la réduction de la pauvreté des enfants : investir un euro dans la lutte contre la pauvreté infantile rapporte, sur le long terme, entre cinq et neuf euros au gouvernement. C’est ce que révèle une récente étude menée par la Vlerick Business School, commandée par l’organisation de lutte contre la pauvreté infantile, Pelicano.
Investir dans la réduction de la précarité infantile est avant tout primordial d’un point de vue social, mais est également préférable au niveau économique. « Avec un investissement minimum de 78 932 000 d’euros pour 2000 enfants en situation de pauvreté, le gouvernement pourrait gagner à l’avenir au moins 372 730 000 d’euros (donc 5 fois le montant investi) en recettes fiscales et en économies des coûts liés à la pauvreté, sur une vie entière jusqu’à la retraite », déclare le professeur Dirk Buyens.
La pauvreté des enfants à l’école
Afin d’identifier les enfants en situation précaire, nous nous adressons aux directions d’école, aux CPAS, aux centres PMS… Bref, à toutes les institutions impliquées dans l’éducation des enfants. Car elles sont en première ligne et connaissent les situations. Elles sont nos antennes. Pelicano prend les enfants sous son aile grâce à leurs expériences et à leurs constats.